Confidences de confinés

Une parole libérée

Vous avez vécu une expérience inédite durant cette période de confinement !

Pour beaucoup d’entre vous, elle fut surprenante. Certains, gagnant en maturité s’y sont rapidement adaptés.

Pour d’autres, elle fut une rude et tragique épreuve qu’ils ont pu exorciser ici.

Vous nous avez livré, avec sincérité et talent, vos réflexions inspirées par cette étrange situation, vos sentiments éprouvés tout au long de ces nombreuses semaines.

Il est une chose incontestable : vous n’êtes plus les mêmes…

Les élèves de 5ème B ont également apporté leur contribution littéraire et artistique en évoquant l’après-confinement : le premier jour du reste de ta vie.

Félicitations à tous pour nous avoir accordé vos plus belles confidences !

Passez de très belles vacances !  Prenez soin de vous !

Marie-France OZEE     Nathalie MARCIANO

Lyèle Journo

Une création de Lyèle Journo – 3ème B


CONFIDENCES DE CONFINÉS

Alors que j’avais un train de vie tout à fait normal
J’ai été surprise de ton arrivée brutale
Du jour au lendemain mes habitudes ont disparu
Soudainement je fus prise au dépourvue
Ce virus inédit
M’a complètement anéantie
Pour oublier je dessine, chante et jardine
Et je travaille aussi beaucoup pour mon entrée en seconde
Qui sera je l’espère un peu moins sombre.
Impatiente que l’on trouve ce vaccin qui nous rendra notre quotidien !

Lyèle Journo – 3ème B


Ne sachant pas combien de temps durerait le confinement, chacun a dû adopter un nouveau style de vie, prendre de nouvelles habitudes tout en restant chez soi.

Pour ma part j’en ai profité pour me retrouver avec ma famille, pour solidifier mes liens avec mes frères et ma sœur et pour être plus proche de mes parents.

Sachant qu’il nous était formellement interdit de sortir, je ne voulais pas prendre cela comme une punition et rester enfermé dans ma chambre. J’ai plutôt bien pris la chose en me disant que chaque jour passé à la maison permettrait de sauver des vies.

Malheureusement, le Covid-19, a ôté la vie de mon si gentil papi dont j’étais extrêmement proche.

Cette triste épreuve, nous a énormément affectés car les conditions dans lesquelles cela s’est passé, ont été vraiment injustes…

Ne pas pouvoir le voir, ne pas pouvoir lui parler une dernière fois, ne pas pouvoir assister à son enterrement, ne pas pouvoir l’accompagner pour son dernier voyage.

Il fallait respecter les règles pour ne pas prendre le risque d’infecter encore plus de monde.

Dans la vie on pense, que tout n’arrive qu’aux autres jusqu’à ce que cela nous touche, NOUS.

Cette période de confinement, m’aura appris que dans chaque foyer se cache une famille et que nous devons en prendre soin et être là pour elle.

En espérant que le déconfinement se passera au mieux.

BON COURAGE À VOUS, BONNE SANTE À TOUS ! PRENEZ SOIN DE VOUS ET DE VOS PROCHES !

Josh Polak – 4ème C


J’aimerais commencer par un point. Officiellement le confinement dure depuis plus d’un mois, mais ce n’est pas mon cas.

Je l’ai débuté une semaine et demi avant les autres, lorsque ma mère et ma sœur ont commencé à avoir des symptômes du covid-19.

Par sécurité, pour les protéger et surtout pour protéger les élèves de la classe et les personnes que j’aurai pu croiser, j’ai dû également me confiner.

Mes parents m’ont donc obligé à rester dans ma chambre pendant une voire deux semaines, dans le but de savoir si des symptômes apparaissaient ou non et surtout pour m’éviter d’être en contact avec le virus à la maison.

Heureusement, aucun symptôme n’est apparu, pourtant tout le monde est tombé malade chez moi.

C’est à partir de la première semaine de Confinement que ma famille et moi- même avons commencé à comprendre les dangers de ce virus.

Ce sont malheureusement les juifs qui ont été le plus touchés car il y a eu beaucoup de rassemblements pour les fêtes. Dans mon entourage il y a eu plusieurs décès…

Pendant ce confinement, j’ai réaménagé ma façon de vivre.

J’ai regardé des films inimaginables sur Netflix, j’ai joué à des jeux de société avec ma famille, j’ai lu, j’ai repris, virtuellement, les cours et j’ai fait mes devoirs.

Grâce au Confinement j’ai appris des choses que je ne savais pas sur moi-même.

J’ai découvert ma passion pour la lecture en lisant La Nuit des temps de Barjavel, en une semaine.

Étant plutôt casanier, je n’ai pas subi ce confinement.

J’ai pris le temps de faire les choses, j’ai énormément profité de mon jardin, j’ai joué au Ping- Pong, j’ai cuisiné.

J’ai opté pour vivre ce confinement de façon positive.

Bien sûr, l’école commence à me manquer, l’ambiance de la vie sociale et interactive, le lien physique avec mes amis, mais le plus important reste de se mettre en sécurité et de ne mettre en danger personne.

Elie Dibo-Cohen – 4ème A


Le confinement fut pour moi une réelle épreuve.

Au début je pensais que je le vivrais bien, que suivre les cours à distance serait simple, que de rester loin de ma famille pour leur sécurité, ne serait pas trop compliqué avec tous les moyens technologiques que nous avons aujourd’hui. Mais je l’ai vécu totalement différemment.

Mes études sont tellement importantes à mes yeux que je me suis mis une pression énorme que je n’ai pas pu ni su gérer. J’ai fait mon maximum et j’ai réussi à rendre tous mes devoirs. Mais à côté de cela, j’avais l’impression d’être dépassée. Je me sentais impuissante. À la suite de cela, une mauvaise nouvelle est venue s’ajouter au mal-être que je ressentais.

Un décès n’est jamais facile à accepter.

Mais dans ces circonstances, je n’arrivais pas à me dire que plus jamais je ne verrai le grand père qu’il me restait, le seul que j’avais connu.

Je n’ai eu que trois jours pour réaliser et « passer à autre chose ». Il fallait que je rattrape mon travail, mais je ne m’en sentais pas la force.

Je ne pouvais ni voir ni toucher ma famille pour que l’on puisse se réconforter ensemble.

Un décès n’est jamais facile à accepter, mais un décès dans ces conditions est simplement inacceptable.

Je pensais ne jamais m’en remettre. Mais « grâce » au confinement je ne pouvais pas me rendre chez mes grands-parents et remarquer son absence. Alors j’ai simplement arrêté de pleurer et repris mon travail.

Tout doucement, mes parents ont pu reprendre leur travail, retrouver une routine et ainsi se sentir un peu mieux. Mais la douleur restait là.

Le 11 mai, j’ai pu enfin revoir ma grand-mère de nouveau. Mais j’étais si mal que l’absence de mon grand-père ne m’a rien fait. C’est plus tard que j’ai réalisé.

Les deux mois de confinement n’ont tourné qu’autour du travail et de cette tragique nouvelle.

Cependant, passer deux mois entiers avec ma famille nous a permis de resserrer nos liens.

Maintenant que je peux de nouveau voir ma famille et passer du temps avec eux, je vais mieux et je me sens prête à reprendre une vie à peu près normale, tout en respectant les consignes de sécurité bien sûr !

Deborah Lévy – 3ème A


Jour 55 : Aujourd’hui n’est pas un jour comme les autres, nous sommes perdus !

Quand allons-nous donc être déconfinés ? BFM TV annonce le 11 mai, France 2, le 24 et TF1 le 12 juin. Qui doit-on croire ? Aujourd’hui nous sommes au jour 52 du confinement et beaucoup de choses ont changé depuis le 1er jour…

Jeudi 12 mars / J-5 du confinement : C’est ce soir à 20h que Macron prendra la parole et nous donnera les directives à prendre face au virus. Nous sommes troublés. Qu’annoncera t-il ? Sera-t-il interdit de nous saluer physiquement, de respecter une distance de sécurité ? de porter un masque ? …  Et sans doute rien de plus. J’étais loin d’imaginer que ce soir tout allait changer…

Vendredi 13 mars/ J-4 du confinement : La nouvelle est tombée hier, les établissements scolaires seront fermés et la France rentrera dans une période de confinement d’au moins 15 jours.  Seulement 15 jours ? C’était trop beau pour être vrai. D’un côté je me disais  Bon ça va c’est que quinze jours, mais d’un autre côté, je savais que le confinement serait plus long…

Jour J/Premier jour du confinement : Je me réveille à 8h. Je suis troublé. Que dois-je faire ? Faire les devoirs donnés avant le confinement, ne rien faire, attendre les directives de l’école, se reposer ? J’ai passé cette première journée devant les informations. Un nouveau problème est apparu : la cohue dans les supermarchés. Aurions-nous tous à manger jusqu’à la fin du confinement ?

Jour 5 : Après plusieurs jours dans l’angoisse devant l’impossibilité d’accéder à l’entrée bondée des magasins alimentaires et de devoir faire la queue proche des autres clients, nous avons enfin réussi après trois jours à faire le plein de courses, assez pour ne pas ressortir avant un moment. J’ai maintenant quelques cours en ligne qui permettent de travailler et de faire passer le temps. Mais toutes les journées se ressemblent et l’ennui commence à se faire ressentir. Comment allons-nous réussir à nous occuper chez nous durant une si longue période ?

Jour 8 : Maintenant, après plusieurs jours de confinement, nous avons l’habitude. Je me suis mis au sport : un peu de foot et du jogging, pour cela il faut se rendre dans un parc pas loin de chez moi et cela me fait passer le temps. Comment vais-je réussir à tenir si les parcs doivent aussi fermer ? Une nouvelle tendance est arrivée : applaudir à 20h pour soutenir les soignants. Au début je trouvais la démarche très belle et j’applaudissais mais j’avoue que maintenant j’ai abandonné, je trouve ça trop bruyant.

Jour 13 : Aujourd’hui, les ministres ont annoncé la fermeture des parcs. Le confinement devient dur car le sport faisait partie de mes rares occupations. J’ai donc décidé de me mettre à regarder une série. La nouvelle saison de La Casa de Papel est sortie et elle a l’air incroyable. Dans deux jours, le Président Macron va prendre la parole et va faire le bilan de ce début du confinement et le prolonger sans aucun doute …

Jour 15/Discours de Macron : C’est à 20h que Macron a commencé son discours, il a annoncé le prolongement du confinement pour quinze jours supplémentaires et a dit que la France n’avait pas assez de masques chirurgicaux. Macron a prononcé ces mots : « Nous sommes en guerre ». Mais comment affronter le virus sans armure ? j’ai déjà parlé des applaudissements à 20h, bah maintenant à mon avis les gens gardent toute leur énergie de la journée afin de se défouler à 20h. On peut vraiment trouver de tout à cette heure-ci : des trompettes, des DJ, des chanteurs, des personnes essayant de mettre de l’ambiance. Parfois je me demande s’ils ne font pas une compétition entre eux et pour gagner il faut trouver la chose la plus insolite à faire.

Jour 25 du confinement : J’ai pas mal de cours tous les jours et j’ai quelques occupations. Je me suis intéressé un petit peu à la politique et surtout aux différentes façons de trouver un antidote au virus. Evidemment, je n’ai pas trouvé grand-chose ; si j’étais médecin, cela se saurait.  Je sors assez souvent mon chien ce qui me permet de prendre l’air. Et toute la famille adopte la même technique que moi. Du coup mon chien n’est jamais autant sorti ! Les voisins qui étaient anti-chiens nous envient maintenant ouvertement en nous voyant nous balader par beau temps quand eux restent à leur fenêtre. Le point positif, maintenant il a des mollets d’acier, j’évite de jouer au foot avec lui maintenant … se faire humilier par un chien cela serait terrible.

Jour 30/Discours de Macron : À vingt heures Macron a pris la parole, Il a annoncé le déconfinement et la réouverture des écoles le 11 mai. Mais le 11 mai n’est que dans 3 semaines et le virus est encore énormément présent. Est-ce une bonne idée ou du suicide ? Pour moi il est évident que c’est une mauvaise idée, que le virus va se propager encore facilement. Mais bon je ne suis pas président, si je l’avais été je l’aurais prolongé plus longtemps.

Jour 55 du confinement : Entre le jour 30 et aujourd’hui peu de choses ont changé mise à part une carte de déconfinement prévu pour le 11 mai ou plus tard, ce, en fonction de la couleur attribuée à chaque de la région par les autorités sanitaires. Etant en zone rouge, le confinement ne cessera pas dans deux jours, le 11 mai. Au final nous sommes dans la même impasse qu’au premier jour… Quand allons-nous donc être déconfinés ?

Aaron Rabba – 4ème A


Aujourd’hui, je suis comme tout le monde en confinement. Je passe cette difficile période dans une maison en ville. Du début à la fin de cette période, j’ai éprouvé, paradoxalement, un sentiment de sérénité ; pour mon bien et celui de ma santé, j’ai préféré ne pas m’inquiéter.

Les semaines passant, j’ai réalisé que je ne parlais pas beaucoup avec mon frère, voire quasiment pas et c’est dommage… En revanche, je joue très souvent, en famille, à des jeux de société. J’avais oublié combien c’était amusant !

Grâce au Coronavirus, je me suis davantage intéressée à l’actualité et j’ai parlé abondamment de politique avec mes parents. Toutefois, pour ne pas trop m’angoisser, j’ai évité de regarder les chaînes d’information continue à la télévision.

Durant le confinement, l’ennui était bien présent ! Tous les matins, je me réveillais sans savoir quel jour nous étions ; les jours se ressemblaient beaucoup… Mais au bout de quelques jours, avec les devoirs, les réunions Zoom, j’eus de quoi occuper mes journées…

C’est agréable de ne rien faire pendant une ou deux semaines mais pas durant deux mois !

 Elsa Assouline – 4ème A


Lettre à ma fille

 Tu sais ma fille, j’ai vécu une expérience unique en 2020, la France est restée figée pendant plusieurs mois à cause d’un virus provenant de Chine nommé le Coronavirus.

Ce virus a sévi sur le monde entier, il y a eu des milliers de morts, c’était atroce.

J’ai eu aussi très peur pour ma mère qui a été très malade. Elle ne pouvait plus respirer. Elle a été hospitalisée. Ma sœur et moi avons connu l’angoisse qu’elle ne revienne pas… C’était affreux…

Sinon le confinement imposé par notre Président et d’autres nombreux pays s’est assez bien passé pour moi bien que cela ait commencé le jour de mon anniversaire. Ma vie est devenue virtuelle, variant de Netflix aux cours sur mon téléphone, les appels pendant des heures avec mes amies en vidéo, des jeux simulateurs de vie où j’ai construit des villas, des villes, des centres commerciaux… Mes nuits ? Très courtes ! Ah oui, je me suis également improvisée cuisinière, je suis devenue la reine de la tarte aux pommes !

J’ai connu également une expérience capillaire, mes cheveux sont devenus des dreads locks faute de coiffage quotidien …

Voilà ma fille un épisode de ma vie parmi tant d’autres que je ne suis pas près d’oublier.

Shana Attali – 4ème A


confinement

Elsa Fdida – 4ème A


Ça passe, Ça repasse !

Parodie de la chanson de Vitaa et Slimane Ça va ça vient

 

Dis-le-moi, dis-le-moi si tu te sens seul
Confiné chez toi, toute la journée tu ne vois personne
Dis-le-moi, dis-le-moi si tu en as marre
Que tous les jours,
Ce soit le même programme matin et soir

Tu le sais, tu n’es pas seul à vivre tout ça
C’est vrai, combien de temps encore on ne le sait pas ?
Cours sur Zoom, ce n’est pas simple lorsqu’on est beaucoup
Tu sais, une journée confinée ça passe, ça repasse

Refrain :

Ça passe, ça repasse, ça passe, ça repasse
Ça passe, ça repasse
Ça nous dépasse
Dis-le-moi, dis-le-moi encore
Ça passe, ça repasse, ça passe, ça repasse
Ça nous dépasse
Mais au fond on va bien

Dis-le-moi, dis-le-moi
Si tu es confiné avec tes parents
S’ils te grondent tout le temps,
Au fond ils t’aiment vraiment
Dis-le-moi, dis-le-moi
Si tu es tout le temps occupé
Avec les devoirs, le ménage
Que ton monde change

Tu sais, tout le monde n’a pas la chance d’avoir un jardin
C’est vrai, certains vivent même dans un cinquante mètres carrés
Tu as des lacunes il va falloir les rattraper
Tu sais, une journée confinée, ça passe, ça repasse

Refrain :

Ça passe, ça repasse, ça passe, ça repasse
Ça passe, ça repasse
Ça nous dépasse
Dis-le-moi, dis-le-moi encore
Ça passe, ça repasse, ça passe, ça repasse
Ça nous dépasse
Mais au fond, on va bien

On n’est pas bien là ?
Avec sa famille
On n’est pas bien là ?
On n’est pas bien là ?
En vrai, qu’est-ce qu’on est bien
On n’est pas bien là ?
On n’est pas bien ?
On n’est pas bien là ?
En vrai, qu’est-ce qu’on est bien …

Tu sais une journée, ça passe, ça repasse
Ça passe, ça repasse, ça passe, ça repasse
Ça passe, ça repasse
Ça nous dépasse
Dis-le-moi, dis-le-moi encore
Ça passe, ça repasse, ça passe, ça repasse
Ça nous dépasse
Mais au fond, on va bien

On n’est pas bien là ?
Avec sa famille
On n’est pas bien ?
On n’est pas bien là ?
En vrai, qu’est-ce qu’on est bien.

Mickaël Groret – 4ème A


« CONFINEMENT » un mot que je ne connaissais pas il y a encore quelques semaines. J’ai passé mon confinement chez moi, dans mon appartement à Vanves, avec mes parents, mon frère et ma sœur.

Tout d’abord quand le Président, Monsieur Macron, a annoncé que les écoles allaient être fermées, j’étais content. Puis j’ai commencé à prendre conscience que cette période n’allait pas ressembler à des vacances et que j’allais vivre une expérience inédite. Plus les jours passaient, plus je commençais à m’ennuyer et j’ai vite compris qu’il n’y avait pas grand-chose à faire.

J’ai découvert une nouvelle manière de faire du sport à la maison, tous les soirs après les cours et les devoirs en faisant certaines activités physiques comme les « pompes » ou les « burpees ». Cela me permettait de me dépenser physiquement et de me sentir mieux. Pour me distraire, j’ai aussi regardé plusieurs séries télévisées et joué aux jeux vidéo.

Il y a certaines choses qui m’ont beaucoup manquées pendant le confinement comme rendre visite à mes grands-parents, sortir me promener et  regarder les matchs de football à la télévision.

Je n’ai pas été très intéressé par les chaînes d’information continue sauf lorsque le Président ou le Premier ministre parlait pour nous annoncer de nouvelles mesures sur le confinement ou sur le début du déconfinement.

 Yoël Azuelos – 4ème A


J’ai passé mon confinement en ville, dans un appartement. Durant le confinement j’ai ressenti beaucoup d’ennui, à croire que tous les jours se ressemblent. J’ai noué de nouveaux liens avec mes parents, on a rigolé, on a joué. J’ai découvert de nouvelles activités auquel je n’avais jamais joué auparavant : Le poker, les jeux de société…

J’ai déjoué les tensions familiales !

On ne peut pas dire que je me suis passionné pour la politique mais j’ai commencé à m’y intéresser et à comprendre les décisions prises par ceux qui nous gouvernent. J’ai été informé tous les jours de la situation et j’ai essayé de comprendre chaque jour de nouvelles choses sur le covid-19.

Durant plus de sept semaines, je suis sorti très rarement pour ne prendre aucun risque ; j’ai donc fait toute les activités possibles et envisageables mais heureusement que grâce à mon imagination je trouve toujours une activité. Les premiers jours, j’ai bien aimé ne rien faire mais au bout de la deuxième semaine c’est devenu lassant.  Je ne pensais alors qu’à une seule chose : SORTIR, respirer l’air frais de dehors, courir, être libre.

Je n’ai pas beaucoup aimé l’école virtuelle je préfère être à l’école, être dans une classe car à l’école virtuelle on a beaucoup plus de mal à suivre, et parfois il y a des problèmes de connexion qui durent plusieurs minutes qui font donc perde un temps précieux d’écoute et de compréhension.

En tout cas j’ai hâte de pouvoir retourner à l’école, retrouver mes copains et rendre visite à mes grands-parents.

 Gabriel Benamou – 4ème A


Je m’appelle Samuel Sonego et je vais vous raconter mon expérience du confinement.

En premier lieu, je suis reconnaissant à mes parents de passer mon confinement dans une maison avec jardin, à deux pas du bois de Vincennes. Au début du confinement, j’étais extrêmement angoissé par ce nouveau virus qui venait perturber notre vie. Mais avec le temps, je me suis peu à peu déstressé, car je me suis dit : « quand le déconfinement arrivera tout le monde sortira, alors mieux vaut d’ores et déjà, sortir en prenant les précautions nécessaires ».

Ce confinement m’a fait prendre conscience des vraies choses importantes dans la vie : la famille, les amis et les restaurants 😊. Pendant ce confinement, j’ai appris à profiter de mes sœurs et de mes parents. Je ne vais pas vous cacher que dans le cercle familial, il y eut quelques tensions, mais j’imagine que c’est normal car on reste toute la journée ensemble … Heureusement, on a réussi à les surmonter !!!

Le point positif dans ce confinement c’est que j’ai fait beaucoup plus de sport ; je me suis, par ailleurs, découvert un autre hobby : la cuisine, je fais pleins de gâteaux, de risotto, de pâtes … et puis je joue aux cartes en famille !

En revanche, je ne me suis pas intéressé à la politique et aux chaînes d’information continue, car je savais qu’entendre quotidiennement le nombre de décès allait me stresser. Jusqu’à présent, je n’ai pas connu l’ennui parce que j’ai su m’occuper : je fais mes devoirs jusqu’à 16h 30 environ puis je discute avec mes amis par vidéo interposée et je regarde un peu quelques séries télévisées ; enfin à 19 h 00, je vais courir avec un ami et faire du skate électrique. Après le dîner, je joue ou je regarde un film.

Je n’ai pas aimé ne rien faire. Les deux premiers jours ça faisait du bien, mais ensuite, je me suis lassé de ce rythme trop lent. Pour mon moral, chaque jour, je me suis obligé à m’habiller dès le matin. Un autre point positif de ce confinement, c’est que j’aime bien l’école virtuelle, je trouve cela beaucoup mieux !

Samuel Sonego – 4ème A


Naomie Gozlan

Naomie Gozlan – 4ème C


J’ai passé cette période de confinement dans un appartement à Paris.

Avant j’éprouvais de la joie maintenant c’est plutôt de la tristesse, de l ‘ennui. J’ai envie de voir mes grands-parents.

J’ai appris que j’aimais un peu plus lire des romans et être un peu plus autonome pour les devoirs.

Je fais mon maximum pour éviter de m’énerver contre ma petite sœur mais avec elle, c’est dur en tout cas.

Oui, j’ai découvert les burpees ; je joue également un peu à des jeux de société avec ma sœur tels que les cartes, le Dobble et le Uno, mais on se dispute assez vite… J’aide de temps en temps ma mère à la cuisine.

Je suis intéressé par le covid-19 mais je suis davantage intéressé pour mon avenir : la vie va-t-elle être plus dure ? Y aura-t-il plus de pauvres ?

Le rôle des informations dans mon quotidien est de savoir si ça va mieux, s’il y a plus ou moins de morts, si on va reprendre l’école en mai ou septembre ou si on peut rattraper une deuxième fois le covid-19. En fait, c’est surtout pour savoir si tout va rentrer dans l’ordre.

Oui, j’ai connu l’ennui et je le combats soit en jouant aux jeux vidéo, avec l’autorisation de mes parents, soit en lisant, soit en jouant avec ma sœur aux jeux de société, soit en regardant un film.

            Non, je n’aime pas passer pas de mon lit à mon canapé car je me lève tôt et je n’aime pas traîner. Je me débarrasse au plus vite de mes devoirs.

Avant, je pouvais retrouver mes copains pour aller jouer au football.

Je n’aime pas l’école à la maison parce qu’on a beaucoup plus de devoirs, et nos parents ne savent pas expliquer aussi bien que les profs.

Je n’ai qu’une seule envie, celle de sortir et de revenir au collège pour revoir mes copains et prendre l’air.

 Arno Choukroun – 4ème C


Tout a commencé le 13 mars 2020. Soudainement ma mère m’annonce qu’il n’y aura pas d’école à partir de lundi, à mon grand étonnement et à ma grande joie, je lui pose la question : « pourquoi ? » Elle me répond qu’il y a un virus, très contagieux et mortel. J’étais heureux mais quand même inquiet.

Je me présente, je m’appelle Ilan Benhamou, je suis en quatrième. Je suis un enfant heureux, joyeux et j’aime la plaisanterie ! Je me suis immédiatement senti en vacances !

De son côté, ma mère mettait en place toute la logistique informatique familiale et je vous avoue que dès que ce fut prêt, ce ne fut pas de tout repos : l’imprimante ne fonctionnait pas, idem pour le scanner, la Wi-Fi et… plus de papier. Une nouvelle question se posait : comment acheter du papier quand tout était fermé, il fallait penser différemment, les sorties étaient contrôlées, problème de masque, une vraie mission m’attendait.

Curieusement j’ai bien aimé.  J’aime faire mes devoirs, et surtout utiliser les nouvelles technologies. Ça va, les cours sont concis et c’est suffisant pour la concentration.

Ce confinement m’a-t-il permis d’être plus dépendant ou plus indépendant ? je fais parfois mes devoirs en collaboration avec un ami de partage et je me sens moins seul.

Maintenant abordons un nouveau chapitre, la famille. On a créé un groupe, on échange des moments, de solitude et de joie ! Chacun fait un gâteau, on regarde, on appelle les grands-parents que nous apprécions davantage car on a peur pour eux. Mais on ne doit pas avoir peur car nous ne sommes pas seuls nous sommes avec D…

Si je vous dis que je ne suis sorti que trois fois durant ces semaines de confinement ? Je n’en ressentais pas le besoin. J’ai la chance de vivre dans un espace où on peut prendre l’air. Ce confinement m’a permis de me remettre en question : trouver les vraies valeurs, l’amour de la vie avant d’avoir besoin de ce que nos parents peuvent nous acheter, avoir la santé et que les Hommes soient protégés.

 Ilan Benhamou – 4ème A


Nous sommes tous confinés dans un appartement à Saint-Mandé avec mes deux frères et mes parents, sans jardin mais quand même un balcon. Durant cette période assez dure, je me suis découvert de nouvelles passions, comme la cuisine, le yoga ou encore le ménage que ma mère m’obliger à faire… Mais ce que j’ai découvert plus que tout, c’est la politique, je me suis passionné, entre autres quand il y avait débat entre mes parents et moi. Mes journées se ressemblaient toutes et se résumaient à, dormir, manger, jouer et travailler. Chaque jour était un jour sans fin, mais un jour triomphait sur les autres et rompait la routine : le dimanche, où je restais en pyjama toute la journée, passait du lit au canapé, ce jour était le meilleur de tous. Pour moi le confinement fut facile, ce fut différent pour d’autres, je pense à ceux qui logent dans un studio…

Elie Chriqui – 4ème A


Eyron Cohen

Eyron Cohen – 4ème A


Cher moi déconfiné,

Voilà maintenant un mois et demi que je n’ai pas croisé ton regard. Les secondes deviennent des minutes, les minutes des heures, les jours des semaines et les semaines des mois.

Un mois et demi que la seule chose que je vois sont ces quatre murs qui me servent de chambre.

Les deux premiers jours étaient un pur plaisir. J’ai fait toutes ces choses que le quotidien ne nous permet pas de faire : rester dans mon lit toute la journée en regardant une série, cuisiner des plats qui sont assez long à préparer. Bien sûr la réalité a très vite repris le dessus.  À partir de ce moment précis tout s’est résumé à : manger-travailler, boire-travailler, dormir-travailler, rêver- travailler.

Vint le 7 avril, le début des vacances de Pessah. Les premiers jours étaient plutôt sympas … réveil à 10h-10h30, zéro contrainte. Plutôt la belle vie n’est-ce pas ? J’avoue ! je n’aurais pas imaginé mes vacances ainsi. Je pensais plutôt passer mes vacances à voir mes amies !  Au fil des jours la routine s’est installée. Ma journée type : Netflix, manger et dormir ! Fidèle à moi-même je restais en pyjama. La deuxième semaine de vacances, j’ai passé nuit et jour à regarder une série nommée “shadowhunters” dans mon lit. J’étais en extase devant celle-ci. Moi qui me couchais habituellement vers minuit, avec cette série, je ne m’endormais pas avant 3 heures du matin.

Heureusement, avant que cela ne devienne addictif, le dimanche qui précéda la rentrée, je me suis couchée vers minuit, ce qui m’a permis de me réveiller à 9 heures. Les cours reprennent avec beaucoup moins de travail personnel mais nous sommes passés de deux heures de cours par semaine à quatre heures de cours par jour. J’ai l’impression que chaque jour est identique : 9-9h30 réveil, une heure de travail personnel le matin et trente minutes l’après-midi, entretemps s’enchaînent les cours, 1h30 pour manger ; le soir, c’est NETFLIX !  Plus les jours passent, plus j’ai envie de sortir.

Pour ce qui est de la famille, rien n’a changé. Chacun travaille dans une pièce, nous nous croisons peu ! Le soir nous mangeons quand même ensemble.

Je pense que j’ai fait le tour, j’espère te revoir très vite Nina la confinée !

 Nina Gerson – 4ème A


Je vis le confinement dans un appartement (avec une petite terrasse heureusement). Au début, l’ennui avait pris le dessus, c’en était même fatiguant de ne rien faire. Mais au fur et à mesure, ma famille et moi avons réussi à combattre cet ennui, tout en combinant nos passions en restant à la maison. Nous avons quand même laissé de côté le tennis, car les voisins n’auraient pas été contents de retrouver des petites balles jaunes sur leur balcon !

Personnellement, faisant du piano, j’ai réussi à m’arranger avec ma prof du conservatoire pour pouvoir continuer des cours à distance et garder ainsi mon niveau. Je profite de mon temps libre pour commencer des morceaux que je n’aurais pas eu le temps de travailler. Par ailleurs, ma mère m’a appris à faire des pâtisseries et des plats traditionnels.

Tous les jours j’ai fait mes devoirs pour ne pas prendre de retard. Pour moi, les cours à distance ne sont pas avantageux car c’est très dur de comprendre, de garder le fil, d’avoir des cours approximativement complets… Bien sûr je me pose certaines fois sur mon téléphone comme la majorité des confinés.

Tous les jours, nous faisons une séance de sport pour garder la ligne.

Chez nous, l’ambiance est devenue meilleure car le virus nous a fait comprendre qu’il y avait pire que les petites choses futiles pour lesquelles nous nous plaignions quotidiennement.

Nous faisons extrêmement attention et nous nous protégeons.

 Noa Faruch – 4ème C


Mila Fénigsztejn

Mila Fénigsztejn – 4ème A


A la manière de… la série culte, How I met Your Mother :

New York, le 12 octobre 2047,

Les enfants, aujourd’hui, pour mes 40 ans, je vais vous raconter une histoire incroyable. L’histoire de mon confinement à cause du Coronavirus. C’était il y a 26 ans, avant d’être une maman, lorsque j’avais une vie totalement différente. Ça remonte à l’année 2020, j’avais 13 ans, j’étais en quatrième et j’habitais Paris avec vos grands-parents, votre oncle et votre tante, dans notre ancien appartement. J’avais la belle vie jusqu’au jour où, on vient d’en avoir la confirmation il y a quelques mois, un virus s’est échappé d’un laboratoire d’expérimentation en Chine, à Wuhan plus précisément, et s’est répandu sur toute la planète à la vitesse de l’éclair. Contaminant ainsi près du tiers de la population mondiale et obligeant tout le monde à se confiner chez soi pour éviter la propagation du Covid 19. Du jour au lendemain, on a vu nos vies changer drastiquement. Après l’annonce de notre ancien président de l’époque, Mr Emanuel Macron, on nous a interdit de sortir, tous les commerces ont été fermés, sauf ceux de première nécessité. Ce qui a provoqué un affolement général et même une pénurie de papier-toilettes !!! J’ai donc été confinée chez moi pendant presque une année entière. Au début, je dois vous avouer que j’étais très contente de ne pas aller à l’école. Je passais le plus clair de mon temps à regarder des séries sur Netflix, un ancien site de divertissements, à peindre ou encore à me coucher à l’heure où le jour se lève. Bien que cette crise sanitaire entraînât un stress collectif, moi, franchement je me sentais de plus en plus libre et détendue. Je n’avais pas d’horaires fixes, sauf pour les cours en lignes. Pendant tout ce temps-là, je ne me suis jamais habillée, je vivais en pyjama, même pour sortir faire des petites courses dans le quartier. J’ai découvert une nouvelle passion dont je ne me lasse toujours pas aujourd’hui : le montage vidéo. Le journal télévisé répétait en boucle le nombre de victimes du virus sans jamais aborder les remèdes réellement efficaces. Je n’écoutais jamais la télé. Certains jours, je me rappelle qu’on s’arrachait les cheveux avec ma sœur pour des trucs tous bêtes. Mais finalement, je ne regrette rien de tout ça et voilà pourquoi ce soir je vous conte cette histoire les enfants car la santé est la chose la plus importante.

Lana Librati – 4ème A


Pour moi, le confinement se déroule dans une maison avec jardin, donc je peux sortir pour me défouler, en plus de ça, je suis des cours de sport sur zoom avec mon père.

Il y a quelques jours, je faisais du tir à l’arc avec mon petit frère et sans faire exprès, il tire dans une vitre et la casse, depuis ce jour, mon père l’appelle « Robin des bois » et on n’a plus touché à l’arc.

Quand j’ai du temps entre des cours ou quand j’ai fini mes devoirs, je regarde des documentaires de la chaîne youtube Brut, je regarde aussi C’est Pas Sorcier ou la télé. Pour être honnête, être confiné ne me dérange pas mais, avec mon frère, on se dispute plus souvent.

Un matin, mon père s’est coupé les cheveux et s’est mis en tête de nous les couper aussi, jusqu’à maintenant, j’ai réussi à l’éviter, mais je ne suis pas sûr de tenir jusqu’au déconfinement, IL ARRIVE, JE DOIS ME CACHER, ADIEU.

Pendant ce confinement, j’ai relu la plupart des livres de ma bibliothèque et j’ai acheté un livre sur le mentalisme.

Le soir, on se couche plus tard que d’habitude et on en profite pour regarder des films qu’on voulait voir depuis longtemps : Bohemian Rhapsody, Forest Gump, Rocket man, par exemple.

J’ai appelé mes grands-parents plusieurs fois pour prendre de leurs nouvelles. Pendant Pessa’h, j’ai fait de la cuisine avec ma mère et j’ai même fait la vaisselle plusieurs fois (c’est INCROYABLE). Après Pessa’h, nous avons repris la routine du confinement.

Dans ma chambre, j’ai retrouvé plusieurs jeux pour faire des expériences de chimie, avec mon frère, on a pris tous les produits toxiques à ne pas mélanger mais nous les avons mélangés dans un récipient, ça a fait de la mousse bleue, on en avait plein les doigts et ça a aussi coulé sur le sol… Et… on a dû tout nettoyer ! Ensuite, on est allé jeter la mousse dans le caniveau car on n’avait pas le droit de le jeter dans l’évier. On en a mis sur un arbre et sur une boîte aux lettres de la Poste pour voir ce que ça faisait, nous sommes revenus au bout d’une semaine, l’arbre était intact mais la boîte aux lettres était partiellement décolorée ! Ce confinement m’aura appris qu’il est impossible de mélanger du carbonate de sodium, de l’acide tartrique et du sulfate de cuivre sans salir le sol et les fenêtres de sa maison !

Charles Moryousef – 4ème A


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Samuel Séroussi – 4ème A


J’ai passé le confinement dans mon appartement à Montrouge une petite banlieue des Hauts-de-Seine. Je me suis senti bien : je peux travailler à la maison, à mon rythme ; sans aucune pression je peux me lever plus tard et ne pas avoir le désagrément de prendre les transports en commun et rentrer le soir chez moi dans le noir.

Le temps commence à être long et je voudrais ressortir ou même aller à l’école… c’est pour dire ….

Je mange tous les soirs avec ma famille et surtout avec mon père, ce que je ne faisais pas la semaine et j’ai appris à partager la Wi-Fi avec mes sœurs… j’ai appris à trouver d’autres utilités à mon ordinateur : à part jouer, j’ai découvert que je pouvais assister aux réunions Zoom taper mes cours, imprimer des pages et surfer sur internet…

Avant le confinement je ne faisais pas beaucoup activités extrascolaires car je rentrais tard. J’allais, toutefois, tous les 2 jours à la salle de sport, fermée depuis le confinement. Je me suis donc acheté des altères et un pushing Ball et je fais du sport une heure par jour.

Je fais aussi mon lit tous les matins et je range même ma chambre, ce que je n’avais jamais fait avant le confinement !!!!

Je regarde les informations mais uniquement s’il y a un discours du Premier Ministre Édouard Philippe ou du Président Emmanuel Macron pour avoir des infos sur la reprise des cours mais sinon je ne regarde que très rarement … Sur mon portable je regarde les actualités, apparemment il manquerait des masques mais nous on en a …. Je trouve tout cela très intéressant mais les journalistes en font, peut-être, un peu trop ! Pour moi il est important d’être informé sur le nombre de gens qui sont morts et le nombre de gens qui ont été guéris.

Oui, j’ai connu l’ennui car je suis le seul garçon-enfant chez moi, je n’avais donc rien à faire d’autre que jouer ou pratiquer une activité sportive.

Non, je n’aime pas rester en pyjama ! j’aime me laver et me préparer au saut du lit.  C’est ma mère qui m’a donné cette habitude et c’est comme ça tous les matins.

Au début j’ai bien aimé l’école à la maison mais en fait je me suis lassé de cette situation…  Je préfère encore aller à l’école et voir mes amis……

Roni Allouche – 4ème C


Je passe mon confinement dans notre appartement familial avec ma petite sœur et mes parents.

Au début du confinement j’étais contente de rester chez moi et de pouvoir prendre du temps pour moi, mais je ne pensais pas que nous allions rester confinés durant plus d’un mois !

Depuis le début de ce confinement j’ai commencé à reprendre le dessin, je me suis mise à cuisiner pour moi et toute ma famille des pâtisseries, mais aussi des repas sains et équilibrés et même végans.

De temps en temps je regarde un film, et pratique du sport-maison avec ma mère.

J’ai aussi décidé de réaménager ma chambre.

En Ce qui concerne la politique ou les informations, au début du confinement cela m’intéressait. J’écoutais et regardais les chaînes d’information continue mais au bout de quelques temps, j’ai trouvé cela un peu anxiogène, j’ai préféré m’y intéresser de loin.

Je pense que l’école à la maison est une bonne solution dans la situation actuelle mais ça reste compliqué pour comprendre les leçons et avancer au même rythme qu’en classe.

            Finalement, je ne m’ennuie pas, je trouve toujours quelque chose pour m’occuper pour éviter que mes journées ne soient répétitives.

Shany Amoyal – 4ème C


Message adressé à mes petits enfants

Jeudi 12 Mars 2020 – 20H

Annonce du Président Emmanuel Macron à la télévision :

« Depuis quelques semaines notre pays fait face à la propagation d’un virus LE COVID-19 qui a touché plusieurs milliers de personnes. »

« Cette épidémie qui affecte tous les continents et frappe tous les européens est LA PLUS GRAVE CRISE SANITAIRE QU’AIT CONNU LA FRANCE DEPUIS UN SIECLE. »

« NOUS SOMMES EN GUERRE »

Cette phrase répété plusieurs fois par le Président de la République résonne encore dans ma tête « Nous sommes en guerre ».

J’avais l’habitude de lire des livres d’histoire dans lesquels j’imaginais les guerres qui s’étaient déroulées auparavant dans le monde, mais là, je la vivais. Une guerre pas comme les autres, une guerre contre un virus.

Tout a commencé par le nombre énorme de morts énoncé chaque soir ! Il y en avait tellement qu’au bout d’un moment, ce n’était que des chiffres, ce n’était plus des humains.

Au début je ne prenais pas trop cette histoire au sérieux, mais quand j’ai commencé à voir le nombre de gens qui mourraient chaque jour à cause de ce virus, c’est là que j’ai compris que ce n’était pas un simple virus facile à soigner. c’était un virus qui pouvait tuer mes grands-parents, mes parents, mes oncles, mes tantes ! Nous avons appris qu’un cousin de ma mère avait été touché par le virus, que des frères de mon papi avaient aussi été touchés, ça devenait de plus en plus inquiétant.

            Le 12 mars, lorsque le Président nous a annoncé le confinement, j’étais rassurée, mais d’un autre côté les questions se bousculaient dans ma tête, je me disais, quand vais-je revoir mes amis ? quand vais-je revoir ma famille ? quand les cours reprendront-ils ? quand vais-je pouvoir faire les magasins ? quand le virus disparaitra-t-il ? QUAND LA VIE NORMALE REPRENDRA-T-ELLE SON COURS ?

Parfois, je culpabilisais parce que je me disais, pourquoi ai-je le droit de m’amuser ou bien de faire des choses qui me rendent heureuse pendant cette période, alors que d’autres sont en train de mourir ou sont en deuil… ?

Le soir à 20H, on applaudissait pour rendre hommage aux médecins qui travaillaient très dur pour sauver des vies en mettant en danger la leur.

Le confinement m’a permis de me retrouver un peu plus avec mes parents et ma sœur. Je passais des nuits entières à parler avec elle ; j’ai fait de la cuisine ; je me suis découverte une nouvelle passion : faire des vidéos de maquillage ! j’ai aussi eu des cours par vidéo c’était bien mais un peu difficile à suivre car le fait de ne pas être à l’école fait que l’ambiance de travail est différente.

Mes journées n’étaient pas ennuyantes. J’avais toujours quelque chose à faire.

Aujourd’hui nous somme le 13 mai, le confinement a été levé depuis deux jours, je ne sais pas comment les prochains jours se passeront mais j’espère que tout rentrera dans l’ordre.

 Yael Benmoussa – 4ème C


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Ruben Gaia-Cohen, un adolescent en classe de 4ème dans un collège en région parisienne, nous fait partager sa vision et son expérience du confinement.

Les mesures de confinement et de restrictions nous obligent à ne sortir qu’en cas de nécessité absolue. Une telle situation peut être très pesante pour beaucoup. Mais comment faire pour continuer à vivre normalement dans un cadre apaisant et sans céder à l’angoisse ?

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Nous avons recueilli les propos de Ruben GAIA COHEN

En ces temps si particuliers, où le confinement à la maison est une obligation et requiert (au moins temporairement) une réorganisation complète non seulement de nos habitudes mais aussi de notre rapport au monde, pour préserver les autres mais aussi l’environnement, c’est une prise de responsabilité individuelle pour le bien de tous qui engage chacun, nous interroge sur notre présent mais aussi sur l’avenir.

Témoignage de Ruben GAIA-COHEN confiné dans son domicile avec sa famille, pour savoir comment il vit cette expérience inédite

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Indéniablement, il y aura un avant et un après confinement. « Au début c’était excitant, déclare Ruben, confiné à Créteil. « Les débuts sont souvent supportables parce qu’il s’agit d’une situation nouvelle qui casse la routine « , rajoute Ruben.  »La nouvelle du confinement était sans surprise mais il m’a fallu un peu de temps pour comprendre les changements que ce nouveau mode de vie allait générer ». « Je ne sais même pas ce qu’il se passera demain et le monde entier est dans la même situation. Je suis stressé à cause de l’incertitude concernant la durée du confinement. De plus, honnêtement ce virus fait peur ! dur de vivre normalement avec cette crainte persistante de tout et de tous… « , se rappelle-t-il.

Avec une grande tristesse sur le visage, Ruben exprime sa douleur de ne pas pouvoir retrouver ses grands-parents ni ses cousins qu’il a l’habitude de voir régulièrement : « on ne sait même pas quand ce confinement prendra fin » ! Ruben Gaia-Cohen 5

 

Mais poursuit-il, « heureusement, grâce aux nouvelles technologies, aux smartphones, aux rencontres virtuelles, je peux prendre des nouvelles de mes proches, les voir et voir mes amis aussi et le fait de les entendre me dire qu’ils vont bien, ou qu’ils vont mieux me soulage et cela réduit ma peur de la maladie et de la mort. » Oui, dit-il « moi qui ne m’intéressais pas du tout au journal télévisé je me suis surpris à suivre les informations quotidiennement. Et l’on vous annonce un nombre de morts incroyable en France et dans le monde tous les jours.

On se croyait en guerre contre un ennemi nouveau, que personne ne connaissait donc personne n’arrivait à mettre fin au mal qu’il propageait à travers le monde. On devait modifier tout, notre mode de vie, notre comportement….

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En attendant, après le choc des premiers jours, place à l’adaptation : « le temps est à l’organisation pour que tout le monde s’y retrouve ». Il s’agit de réaménager la maison pour que chacun puisse y pratiquer ses activités dans les meilleures conditions, combiner l’activité professionnelle et les devoirs des enfants pour mes parents, gérer sa santé physique et intellectuelle au mieux, mais aussi s’occuper, voire tuer l’ennui. Dans cette dynamique de réorganisation, tout n’est pas négatif, loin de là. Le confinement oblige à l’imagination et fait appel à la capacité de se réinventer. « Nous avons réaménagé l’appartement pour faciliter les cours en visio-conférence sur ordinateur avec nos professeurs et la séance de sport quotidienne dans le salon : l’entrée pour le concours de fléchettes, le bureau des enfants en table de ping pong », poursuit Ruben.

Pour autant le confinement n’est pas synonyme de vacances, même si la nouvelle situation peut à bien des égards s’avérer trompeuse. Ma mère, évoque ainsi la mise en place d’un « planning journalier, afin de ne pas se perdre dans un temps qui ne compte plus ». « Il faut reprendre ses esprits et trouver une organisation où il n’est pas toujours facile pour les enfants de se mettre à travailler et d’être motivé pour faire les devoirs de façon autonome », complète la maman de Ruben. « On peut découvrir de nouvelles activités. Moi, j’ai commencé à apprendre à jouer du piano et à dessiner et je fais encore plus de sport ». « Il y a aussi l’école à la maison, que je trouve personnellement plus difficile qu’en classe parce qu’il est difficile de gérer une classe de 30 élèves elle l’est encore plus quand les cours sont virtuels. C’est nouveau pour les élèves ils ne sont pas très concentrés et pour certains cela devient un jeu. J’ai rencontré quelques difficultés dans une matière. Je l’ai signalé à mon professeur mais elle n’a rien pu faire parce qu’elle ne peut pas prendre chaque enfant à part, le cours durerait bien plus d’une heure et Zoom est une application payante au-delà de 40 minutes de cours ! Zoom c’est très pratique et c’est plutôt un point positif. En fait je fais en sorte de bien organiser mes journées et normalement tout se passe bien, je me sens comme un homme d’affaires qui ne veut pas perdre de temps ni prendre du retard dans son travail. Mais en fait j’ai du temps…alors autant bien l’occuper.

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« A cet égard, le confinement se passe donc à essayer de maintenir le lien avec les professeurs, ce n’est pas le travail qui manque ! pour moi obligé de rester à la maison. Et, jusqu’à présent, je fais au mieux pour que les devoirs soient transmis à temps à mes professeurs même s’il n’est pas toujours facile de suivre le rythme. Mais aussi d’entretenir une bonne relation avec les parents. On passe trop de temps avec eux ! Les relations changent, la tension s’installe, alors on essaye de se distraire on ressort nos jeux de société que l’on avait remplacé par Fortnite, et l’ambiance change ».

Parallèlement, la continuité de l’activité professionnelle est au cœur des préoccupations des parents dans le salon.

Le confinement a ainsi fait exploser l’usage des outils de communication mis à notre disposition, pour l’école notamment, mais aussi pour le télétravail, garder le contact avec les siens et assurer une certaine vie sociale notamment pour nous les ados, chez qui elle est généralement intense : « Nous avons besoin des réseaux sociaux pour compenser l’absence de nos amis, et nos parents ne peuvent à mon avis combler ce manque. Difficile pourtant d’accepter cette relation que nous avons au téléphone mais heureusement que nous avons nos téléphones pour communiquer avec la famille et les amis, où qu’ils soient », analyse Ruben. « Pour ma part je prends le temps de prendre des nouvelles, d’échanger, de rire aussi afin d’éviter le flot d’informations anxiogènes… et rester optimiste et positif ».

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« On se reconcentre sur l’essentiel en attendant le retour à une vie normale », résume assez bien Ruben. Pourtant, et alors qu’on nous en a beaucoup parlé, ces dernières années et avec l’avènement de l’intelligence artificielle, du changement de la représentation du monde auquel allait se trouver confrontée notre société, c’est du jour au lendemain un changement d’un tout autre ordre auquel on doit brutalement faire face.

« C’est somme toute une expérience qui permet de faire des choses différemment et d’apprendre à vivre autrement », estime avec optimisme Ruben. « Puisse cette période de vie compliquée nous rassurer sur nos ressources humaines », qui souligne la nécessité « d’essayer de penser à reconstruire un monde meilleur ». « Nous sommes tous concernés et nous sommes convaincus qu’il y aura un avant et un après le Coronavirus ». Nous nous devons d’être à la hauteur de cette épreuve, de nous serrer les coudes, d’être solidaires. « L’heure est à la solidarité et à la pensée positive », appuie Ruben. « Dans mon quartier il y a quelques voisins musiciens qui tous les jours depuis le début du confinement jouent de la guitare à 12h00 et à 17h00 sur leur balcon, c’est sympa, tout le monde en profite et les applaudit et ça nous fait nous évader pendant 10 minutes ».

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Je crois que chacun doit contribuer de manière individuelle à cette effort collectif » glisse-t-il de son côté, une pensée « aux personnes fragiles à qui ce virus ne fera pas de cadeau et à tout le personnel médical qui œuvre sans relâche ». « Je pense que cette expérience nous unira plus que jamais, c’est d’ailleurs le cas tous les soirs à 20h lorsque nous sortons tous sur nos balcons pour applaudir les médecins et les infirmiers ». « Comme tout le monde en France, et j’ai vu que dans d’autres pays aussi, les « confinés » sortent sur le balcon à 20h pour applaudir en soutien au personnel médical et tous ces héros sans cape qui luttent pour nous sortir de cette situation en quelque sorte devenue le symbole de la résistance et de l’espoir ».

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J’ai également beaucoup d’admiration pour les caissières et le personnel de l’épicerie de mon quartier, grâce auxquels nous n’avons jamais manqué de rien. Je remercie également mon chien Tyson grâce auquel je suis autorisé à faire faire 3 petites promenades quotidiennes, toujours dans mon quartier » …

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Malgré cet air jovial et cette lueur d’espoir, nous percevons chez Ruben ses anxiétés qui sont aussi les nôtres : « quand vais-je revoir mes amis, quand vais-je pouvoir rejouer au foot ? Est-ce que l’année scolaire est finie ? Le soulagement d’une date de fin de confinement et son lot d’incertitudes : quelle sera la vie d’après ? Est-ce que je dois avoir peur des autres « ?

Nous remercions Ruben d’avoir pris le temps de répondre sincèrement à notre interview.

N’oubliez pas #Resterchezvous.

 

 

 

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Et Sans attestation : Retenez bien

 

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Ruben Gaia-Cohen – 4ème C


Aujourd’hui on se bat dans le monde entier,

Aussi bien les réanimateurs que les infirmiers.
On se bat tous contre le coronavirus,
Mais on ne veut pas d’une victoire à la Pyrrhus.

Depuis maintenant plus de 40 jours, je dois trouver des occupations
Et des mauvaises nouvelles, j’essaye d’en faire abstraction.
Je passe la semaine à prendre des nouvelles des personnes qui me sont chères,
Eux qui habitent de part et d’autre de la Terre.

Toute la journée je travaille activement,
Mais à vingt heures je m’arrête pour les applaudissements.
Toute la soirée, avec mes amis, je suis au téléphone,

Ou alors dans la cuisine à faire des gâteaux aux pommes.
Et quand tout le monde ne jure que par le gel antibactérien,
Moi j’espère que tout cela finira bien

Yaël Goldwaser – 4ème C


Jeudi 12 mars – 20h ! Nous étions devant la télé à écouter le Président de la République, Mr macron, annoncer que nous serions confinés pendant quinze jours.

Cela voulait dire plus d’école ! En soi, ce n’était pas une mauvaise nouvelle ! Puis le temps du confinement s’est prolongé encore et encore et j’ai commencé à changer mon mode de vie à cause d’un virus, le Covid-19, que personne ne maîtrisait. Je me suis mis à regarder plusieurs séries, j’ai dessiné des mangas et, de jours en jours, je me suis amélioré. Mes journées sont rythmées par les cours en ligne, les devoirs, les séries, le dessin, la cuisine et beaucoup de sport !

Puis ce virus a touché le père de mon ami avec qui je passais les fêtes et les vacances d’été.

Chaque jour, nous attendions de ses nouvelles.

Trente jours à attendre qu’il guérisse mais il est parti.

Ce confinement m’a privé aussi de mes grands-parents et de mes copains.

Les festivités et leurs invités s’en sont allés !

Plus de synagogue !

Aujourd’hui, je ne sais toujours pas si je vais pouvoir retourner à l’école, si je vais pouvoir sortir, voir mes amis, aller au restaurant, au cinéma…

Aujourd’hui, je ne sais toujours pas si je vais reprendre ma vie…

 Nathan Kayat – 4ème C


Lettre adressée à mon petit-fils

Sacha mon chéri,

La dernière fois que tu es venu à la maison, tu m’as demandé si j’avais connu la guerre. Je t’ai répondu que non, mais que j’avais connu une grave période de crise.

Comme tu étais sur le point de partir avec tes parents, je t’ai dit que je te raconterai plus tard, lorsque nous aurions le temps.

Tu avais l’air attristé de partir sans avoir reçu de réponse à ta question. C’est pour cela, que je t’écris aujourd’hui, afin de te raconter une petite histoire : l’histoire de mon confinement.

Lorsque j’avais à peu près ton âge, j’ai vécu une période particulièrement étrange, bien que je n’en garde pas un si mauvais souvenir. Il s’agit du confinement que notre planète a dû subir, à cause d’un vilain virus : « le corona virus » aussi appelé « Covid 19 ».

Cette maladie extrêmement contagieuse est apparue en Chine et s’est propagée à travers le monde, à une vitesse grand V !

Plus de la moitié de l’humanité a vécu enfermée chez elle, confinée, sans pouvoir sortir, sans avoir le droit de voir ses amis et sa famille. Les seules sorties autorisées, étaient limitées à une heure par jour pour faire les courses de nourriture ; les courses de première nécessité comme le gouvernement disait.

A l’époque, j’habitais avec tes arrières grands-parents dans notre petit appartement parisien. Nous nous étions isolés pour notre sécurité, tous ensemble, tes grands oncles Aaron, Samuel, Ruben, moi-même et tes arrière-grands-parents, dans notre 4 pièces douillet.

Au début du confinement, mes sentiments se mélangeaient. J’étais à la fois content de ne pas avoir à me lever le matin, enthousiaste de rester chez moi avec ma famille et heureux de ne plus avoir à suivre le rythme effréné de l’école. En même temps, j’étais apeuré par la dangerosité du virus et par le nombre de morts énoncé au journal télévisé, frustré par le fait de ne plus voir mes amis, mon école, mes professeurs et triste de ne pas avoir le droit de sortir me promener et faire du sport. J’ai ressenti que ces manques m’affectaient de plus en plus, au fur et à mesure que la durée du confinement augmentait.

Au début du confinement, je cherchais à tout connaître de ce mystérieux virus tueur. Je regardais l’actualité à la télévision, je lisais tous les articles possibles sur internet et j’interrogeais mon entourage. Cependant, cet afflux d’informations commençait à me ronger, et peu à peu, j’ai perdu le sommeil. C’est là que ma mère a décidé que cela suffisait : « Dorénavant, c’est moi qui vous ferais le flash info chaque soir ». Alors, tous les soirs à 20 heures, l’heure du dîner était l’occasion de partager nos émotions. Et c’est là que maman rentrait en scène pour délivrer un compte rendu d’une actualité enjolivée. Elle était pleine d’imagination pour arriver à nous faire rire et à dédramatiser la situation. Tes arrière-grands-parents ont tout fait, pour nous faire vivre ce confinement de façon agréable.

Malgré ce que j’avais imaginé à l’annonce du confinement, ma mère nous levait le matin de bonne heure, pour que nous ne perdions pas le rythme scolaire. Une fois le petit déjeuné avalé, douché et habillé, nous nous mettions aussitôt à faire nos devoirs. Je n’ai jamais eu le temps de m’ennuyer !  C’était étrange de suivre les cours par vidéoconférence !  Nous utilisions soit notre ordinateur, soit nos téléphones portables alors qu’habituellement à l’école nous n’avions pas le droit de les utiliser. J’aimais ces moments de cours virtuels car cela nous donnait l’occasion de voir nos camarades de classe et nos professeurs.

Cela va peut-être de paraître bizarre Sacha, mais je dois t’avouer, que je me sentais drôlement bien durant ce confinement, car nous étions tous ensemble. Mon cœur était comme gonflé de bonheur. J’ai même un peu honte de t’avouer cela car beaucoup de familles n’ont pas eu notre chance et ont été durement touché par la maladie.

Cette période m’a permis de me rapprocher de mes frères. Tu ne peux même pas imaginer les fous rires, que nous avons partagés pendant nos parties de jeux vidéo endiablées. Il est vrai que quelques fois, ça pouvait dégénérer en guerre mondiale, mais notre complicité résolvait rapidement le conflit et maman était là pour y veiller. Bien que nous étudiions une bonne partie de la journée, nous avions plus de temps pour discuter, pour partager des secrets et pour nous liguer afin de faire tourner nos parents en bourrique. J’appréciais les moments de complicité avec Ruben, non seulement cela permettait à maman de souffler un peu, mais en plus j’aimais nos moments privilégiés où nous faisions des puzzles ou de la pâte à modeler. Ce qui m’a le plus plu, c’est lorsque nous avons cuisiner nos gâteaux d’anniversaire, qui comme tu le sais, sont la même semaine.  Cette pause du monde, nous a permis de nous connaître encore mieux qu’avant.

Je t’avoue qu’il nous ait arrivé de nous disputer et quelquefois la proximité me pesait, Cependant je me suis rendu compte de l’importance de ma famille pour ma stabilité et mon bien-être.

Alors tu vois mon Sacha chéri, je n’ai pas connu la grande guerre, mais j’ai connu l’attaque d’un virus tueur invisible inconnu. J’espère, que jamais tu ne connaitras une telle épreuve, mais même si cela arrivait, rappelle-toi que de chaque épreuve, tu en ressors grandi.

Je viendrais te chercher mercredi prochaine à la sortie de l’école pour notre escapade hebdomadaire. J’attends avec impatience cette sortie au zoo de Vincennes !

Je te fais de gros bisous

Ethan

Ethan Castro – 4ème C


J’ai passé cette période de confinement dans un appartement à Paris.

Avant j’éprouvais de la joie maintenant c’est plutôt de la tristesse, de l ‘ennui. J’ai envie de voir mes grands-parents.

J’ai appris que j’aimais un peu plus lire des romans et être un peu plus autonome pour les devoirs.

Je fais mon maximum pour éviter de m’énerver contre ma petite sœur mais avec elle, c’est dur en tout cas.

Oui, j’ai découvert les burpees ; je joue également un peu à des jeux de société avec ma sœur tels que les cartes, le Dobble et le Uno, mais on se dispute assez vite… J’aide de temps en temps ma mère à la cuisine.

Je suis intéressé par le covid-19 mais je suis davantage intéressé pour mon avenir : la vie va-t-elle être plus dure ? Y aura-t-il plus de pauvres ?

Le rôle des informations dans mon quotidien est de savoir si ça va mieux, s’il y a plus ou moins de morts, si on va reprendre l’école en mai ou septembre ou si on peut rattraper une deuxième fois le covid-19. En fait, c’est surtout pour savoir si tout va rentrer dans l’ordre.

Oui, j’ai connu l’ennui et je le combats soit en jouant aux jeux vidéo, avec l’autorisation de mes parents, soit en lisant, soit en jouant avec ma sœur aux jeux de société, soit en regardant un film.

Non, je n’aime pas passer pas de mon lit à mon canapé car je me lève tôt et je n’aime pas traîner. Je me débarrasse au plus vite de mes devoirs.

Avant, je pouvais retrouver mes copains pour aller jouer au football.

Je n’aime pas l’école à la maison parce qu’on a beaucoup plus de devoirs, et nos parents ne savent pas expliquer aussi bien que les profs.

Je n’ai qu’une seule envie, celle de sortir et de revenir au collège pour revoir mes copains et prendre l’air.

 Arno Choukroun – 4ème C  


Mes chers enfants,

Je vais vous raconter mon confinement en forme de petit journal.

Les premiers jours j’étais assez contente car je pensais que nous étions en « vacances ».

Avant d’avoir mes cours par l’application Zoom je ne faisais pas grand-chose, je restais sur mon téléphone, je regardais la télé, je téléphonais à des amis et je vous avoue que je m’ennuyais un peu. Dès que les cours ont démarrés j’y assistais et je faisais les devoirs demandés.

Avec les cours et les devoirs, mes journées étaient plus chargées… Puis, avec ma mère, nous avons commencé à confectionner des repas gourmands et des pâtisseries.

Shirel Gandus

Après nous être essayées à la pâtisserie durant une bonne semaine, nous avons fait un superbe gâteau d’anniversaire pour ma sœur ! Nous avons tous mis la main à la pâte, sauf ma sœur, bien sûr, puisqu’il s’agissait d’une surprise.

Durant les jours qui suivirent nous avons joué en famille à des jeux de société, des jeux sur télé. Bien évidement nous devions bien aller faire les courses. Au début c’était mes parents qui y allaient pour éviter tout risque pour nous. Après ils ont bien voulu m’emmener avec eux faire les courses. Nous nous sommes beaucoup rapprochés même s’il y eut des tensions. Pendant à peu près deux semaines je faisais tous les matins un peu de sport avec mon père.

Bien évidement je continue à aller sur mes vidéo conférence et à faire mes devoirs.

Aujourd’hui, le 11mai, nous somme enfin déconfinés !

Shirel Gandus – 4ème


Aujourd’hui nous sommes le 7 Mai 2020 et cela fait près de deux mois que la jeune Noa est confinée.

Lisons ces impressions :

« Je suis confinée dans une maison en ville. Au début du confinement j’étais contente à l’idée de ne plus avoir école, mais plus c’était long plus je voulais revoir mes amis et pouvoir sortir. Pendant cette longue période j’ai pratiqué plusieurs activités comme : le ménage, la cuisine, les jeux de sociétés, le jardinage… J’ai aussi développé mes talents artistiques en customisant une casquette par exemple. Pendant le confinement, il y a des jours où j’ai connu l’ennui et pour passer cet ennui j’ai joué avec mon chien, fait des gâteaux ou bien encore joué dans mon jardin. Pour pouvoir étudier nos professeurs ont organisé des cours sur Zoom, c’est une application qui nous permet de faire des visio-conférences. J’ai trouvé ça plutôt sympa et pratique car je pouvais mieux comprendre mes cours. J’espère pouvoir à nouveau ressortir très bientôt. »

noa Hagege

Noa Hagege – 4ème C


Pour commencer, je passe en ce moment le confinement en campagne. C’est tranquille, nous ne sommes pas beaucoup sur le domaine.

Les premiers jours voire les trois premières semaines du confinement j’étais super content parce que ça me faisait des vacances. Mais je n’aurais pas imaginé que ça allait durer beaucoup plus de temps que prévu et ça ce compte en semaines voir en mois.

J’ai appris que j’aimais faire de la pâtisserie ou même cuisiner.

Il n’y a pas eu d’apparentes tensions familiales.

Je pratique quelques activités en ce moment comme la cuisine et le sport.

Je ne me suis pas intéressé aux actualités politiques, je n’aime pas ça… Cependant je regarde de temps en temps les infos mais pas tous les jours car c’est répétitif.

En fait, tous les jours sont les mêmes, on fait tous les jours les mêmes choses aux mêmes endroits. Mais on s’y habitue à force.

Comme je suis à la campagne je peux sortir, avec mon attestation bien sûûûr ! Et lorsque le temps est mauvais, je reste dans mon lit presque toute la journée et je du coup travaille…

Le cours à distance est une bonne idée mais l’ambiance n’est pas la même qu’en classe et les profs ont moins de temps pour tout nous expliquer… avec Zoom, quarante minutes de cours ! Il faut aller vite ! Et si jamais je ne comprends pas quelque chose ?

Josh Melloul – 4ème C


J’avais le choix entre passer le confinement dans une maison de vacances à la campagne avec des amis ou alors le passer avec ma sœur chez moi et j’ai préféré me concentrer sur mon travail en restant confiné chez moi.

Au début de cette étrange période, je n’étais pas très bien car le fait d’être confiné m’énervait un peu mais finalement je me suis rendu compte que ce n’était pas si mauvais pour moi car cela m’a permis de faire une pause et de me reposer un peu même si j’ai eu pas mal de travail durant ces moments. Cela m’a aussi permis de me recentrer sur moi-même et de mieux m’organiser dans le travail donc finalement ce confinement a eu des points positifs même si les liens sociaux me manquent car pour moi se contacter visuellement n’est pas du tout la même chose que se voir en vrai.

Avec mes parents ça ne change pas vraiment car ils ne sont jamais très présents pour moi à cause de leur travail… Avec ma sœur, on ne se voyait pas vraiment et le confinement nous a rapprochés, nous avons pu faire quelques activités ensemble, tout en respectant les règles du confinement, et nous avons regardé quelques séries ensemble sur lesquelles on a pu échanger.

Il n’y a pas eu beaucoup de tension avec mes parents car tous les soirs il rentraient assez tard. En revanche, il y en eut quelques-unes avec ma sœur qui se sont réglées assez facilement car nous étions tous les deux isolés et nous préférions faires quelques activités plutôt que de nous disputer.

Pendant ce confinement j’ai fait beaucoup de sport (ce que j’avais déjà commencé un peu avant) et j’ai pu ainsi développer mes abdominaux, ce qui commence à être visible.

J’ai pris aussi l’habitude du cuisiner pour ma sœur et moi car mes parents ne sont pas souvent là et j’ai réussi quelques recettes par ci par là. J’ai également commencé le grand rangement de ma chambre ainsi que de quelques pièces de la maison pour aider ma mère et, en ce qui concerne la lecture, j’ai sorti quelques vieux livres puis j’en ai acheté d’autres et je me suis mis au défi de lire un livre tous les trois jours d’environ cent ou deux cents pages en fonction de mon temps.

J’ai même commencé un peu à bricoler, à démonter et remonter des objets pour en comprendre le mécanisme et pour finir j’ai pu perfectionner mon anglais sur des sites où on peut apprendre de façon ludique.

Je précise aussi que le confinement m’a aidé à me recentrer sur la religion en prenant du temps, chaque jour, pour prier.

Je ne me suis pas vraiment intéressé à la politique mais plutôt au virus SARS-CoV-2 responsable de la maladie COVID-19 car je voulais savoir comment nous pouvions être contaminés, quels en étaient les symptômes, combien de personnes étaient atteintes ou même mortes et pleins d’autres questions qui me préoccupaient. Je me suis donc informé sur quelques sites et pour le reste j’ai demandé à ma mère qui avait la quasi-totalité des réponses à toutes mes questions !

J’ai regardé deux trois fois la télé mais surtout pour m’informer sur le sujet sinon je ne l’ai pas regardée beaucoup.

Je n’ai pas vraiment connu l’ennui parce que chaque jour j’avais quelque chose à faire. Je me suis fait un planning précisant ce que je devais faire chaque heure ou demi-heure que ce soit en termes de travail ou même de divertissement et même quand je n’avais rien à faire (ce qui n’arrivait pas souvent) je prenais le temps de prendre des nouvelles de mes proches ou alors je jouais un peu de violon, instrument dont je me suis remis à jouer quelques jours après le début du confinement.

J’ai beaucoup aimé le concept de la classe virtuelle car je trouvais assez plaisant de pouvoir rester paisiblement chez soi tout en travaillant tranquillement mais petit point négatif je trouve que l’on a eu deux fois plus de travail que lorsqu’on est en cours. Finalement cela permet de rester toujours stimulé. Je préfère néanmoins me rendre à l’école pour travailler tout en retrouvant mes amis.

Et voici, c’était mon journal du confinement
Pour garder une trace de cet évènement marquant
Où l’on vit l’absence et l’isolement
Mais on se recentre sur l’essentiel
Sur demain qui ne sera plus pareil.

Ariel Morgensztejn – 4ème C


Le 17 mars, aux alentours de midi, mon cousin nous a rendu visite dans notre appartement pour nous dire bonjour puis il est resté chez nous pendant quatre semaines.

Ces quatre premières semaines ont été les plus dures mais aussi les plus marrantes car c’était agréable de retrouver ma famille au complet.

Avec mon frère et mon cousin, nous avons entrepris des entraînements de boxe et plusieurs ateliers cuisine, qui ne furent malheureusement pas très glorieux.

Une fois mon cousin parti, l’ennui a fait partie de mon quotidien ! J’ai donc cherché plusieurs occupations comme stimuler ma créativité, en lisant ou en fabriquant des inventions avec ce qu’il me passait sous la main.

Pendant ce confinement, j’ai découvert la boxe qui m’a appris à garder mon calme et à me vider la tête. Je pense que ce fut le meilleur soutien que j’aurais pu avoir pendant ces journées interminables.

Voilà, il ne reste qu’une semaine avant le déconfinement, je ressens à la fois de l’enthousiasme et de la satisfaction. Je suis enthousiaste à l’idée de pouvoir de nouveau retrouver des habitudes perdues, bien que tout ne sera jamais comme auparavant. Et à la fois satisfait, car j’ai appris beaucoup sur moi-même, sur ma famille. Alors que nous sommes amoureux de la liberté, du grand air, nous avons su prendre sur nous, et respecter à la lettre le confinement, même si cela n’a pas été de tout repos chaque jour. Alors oui, je suis fier qu’on y soit venu à bout, tous en bonne santé et soudés.

Aujourd’hui nous sommes enfin le 11 mai. Mais qu’est-ce que ce jour changera ?

Mes parents sont retournés travailler, mais rentrent à la maison assez tôt dans l’après-midi. Je pense que le déconfinement n’a pas vraiment changé notre quotidien.

Nous sommes réunis tous à la maison, certes, nous avons la liberté de retrouver nos vies, notre quotidien, mais rien ne sera plus comme avant. Je pense que le déconfinement ne ressemble pas à ce que nous vivons, mais plutôt au jour où ce cauchemar sera derrière nous.

 Jacques Coenca – 4ème C  

 

confinement

Eiden Zeitoun – 4ème A


INTRODUCTION :

Mars 2020, confinement total en France

Cause : LE CORONA VIRUS.

Interdit de sortir de chez soi sauf en cas de première nécessité.

LIEUX : J’ai vécu mon confinement avec ma famille dans un appartement en ville.

SENTIMENTS : Durant ce confinement j’ai éprouvé beaucoup de sentiments différents comme : le manque de mes amis et de ma famille, la tristesse (quand j’ai appris que le confinement était prolongé jusqu’au 11 mai) et surtout la joie quand je passais de bons moments avec ma famille.

MA PERSONNE : Pendant le confinement j’ai voulu continuer à prendre soin de moi comme je le fais d’habitude, même en restant en pyjama toute la journée. Je me fais souvent des masques/gommages pour le visage, pour le corps ou pour les cheveux.

RAPPORTS FAMILIAUX : Le confinement m’a permis de me rapprocher de mon frère car nous avions plus de temps pour passer du temps ensemble. Je me suis également rapproché de mes parents et de ma sœur. Malgré quelques tensions, j’ai passé de bons moments avec eux.

ACTIVITÉS : Pour me divertir pendant j’ai joué avec ma famille ou j’ai fait des gâteaux. J’ai également fait du sport parce que je pense qu’en cette période de confinement il est bon de faire des activités physiques.

LES COURS : Pour les cours à la maison au début c’était un peu compliqué de se concentrer étant donné que j’étais chez moi mais j’ai su garder le rythme.

LES INFORMATIONS : Pour finir, tous les soirs, j’ai pris l’habitude d’aller d’abord applaudir les soignants puis après de regarder les informations à la télé pour connaitre les nouvelles que ce soit pour la réouverture des écoles ou l’évolution du confinement.

    Lena Cohen – 4ème


 

J’ai passé ce confinement dans un appartement en ville avec mon père, ma mère et mes deux sœurs.

Ma relation avec mes sœurs était quelque peu compliquée au début mais s’est améliorée au fur et à mesure de cette période de confinement.

            J’ai été très angoissé les premiers temps à cause de la situation que le monde entier vivait mais aussi, beaucoup, par le fait de déménager à ce moment-là !  Ce sentiment d’inquiétude s’est drôlement atténué lorsque j’ai emménagé.

Ce confinement a été en quelque sorte bénéfique pour moi car si j’ai toujours eu peur de la solitude, j’ai compris qu’il y avait bien pire que la solitude…

J’ai vraiment essayé, au cours de cette période, de ne pas regarder les informations car en tant que fille très angoissée je savais très bien que toutes ces informations plus inquiétantes les unes que les autres ne feraient qu’augmenter mon anxiété. Aussi, je regardais juste les discours importants pour pouvoir être informée des nouvelles mesures prises par le gouvernement.

Mon père a essayé de m’initier au sport mais, sans grande surprise, ce fut un échec.

Le bon dans tout ce mauvais et que j’ai pu renouer des liens avec ma famille et quelques amis de longue date.

Tout aussi angoissant, effrayant qu’il fut, ce confinement m’a été nécessaire.

 Joey Naccache – 4ème C


Je passe mon confinement dans un appartement avec mes deux frères mes deux sœurs et mes parents. Nous avons la chance d’habiter un grand appartement, j’en suis consciente. Au début c’était étrange de cohabiter tous ensemble en permanence car en général nous ne sommes pas tous réunis mais au fur et à mesure du temps, je me suis habituée.

J’essaye de sortir pour ne pas me sentir enfermée car je n’aime pas rester plus de quelques jours chez moi.

Au début du confinement, je m’ennuyais beaucoup mais j’ai trouvé des activités à faire comme le dessin, la cuisine, prendre soin de moi, faire des masques, du sport. Sinon le reste du temps je regarde des séries, j’appelle mes copines ou ma famille.

Je trouve que le confinement est une bonne expérience, car quand la vie normale va reprendre, chaque chose que je vais faire va être à nouveau un plaisir. Une sorte de renaissance !

 Eve Ohayon – 4ème C

Lana Gafsou

Ma chambre.

Lana Gafsou – 4ème C


Confin’rap

Salut moi c’est Shaï !

Depuis le 17 mars, je ne suis pas sorti
Pour sauver des vies,
La mienne et celle de ma famille.

Crois-moi, reste chez toi, ça te coûte quoi ?
Dis-toi qu’en restant chez toi tu nous sauveras.

Ce virus a fait de moi
Un être sans voies……

Tous les matins, à dix heures, je comble ma faim.
Un peu de téléphone pour ne pas tomber dans les pommes.
Je partage, je tweet, je snap
Et je travaille mon rap

Après il faut que j’aille me laver mais ça je ne vais pas vous le partager.
Une bonne douche, les dents…. Mais je ne vais pas en faire plus pour autant ;

A 13h30 les cours commencent,
Sur Zoom on avance,
Je n’ai même pas mangé, ce n’est pas grave je prendrais un bon goûter !
On revoit grâce à cet écran les visages oubliés
Et on se dit qu’on aimerait tellement les retrouver.

Le temps passe et on oublie
Toutes nos petites manies
Le confinement nous a appris
Que Rien n’était plus important que la vie !

Fin des cours
Je regarde ce qui m’entoure
Et je me dis que j’aimerais bien
Reprendre le chemin
Que j’avais tous les matins.

Dans l’après-midi, je me mets à travailler pour pouvoir un peu m’amuser
Jeux vidéo et de société
Jamais je n’avais autant joué.

A vingt heures, je vais sur le balcon ,
Applaudir les soignants qui risquent leurs vies pour de bon
Je me dis que le parcours est encore long
Mais qu’on y arrivera de toutes façons !

 Shaï Sabbah – 4ème C


Où avez-vous passé cette période de confinement et avec qui ?

J’ai passé cette période de confinement chez moi avec ma famille.

 Vous vous êtes passionnés pour l’actualité politique / Vous êtes-vous confrontés avec vos parents au sujet de la politique de confinement mise en place par le gouvernement / Vous avez voulu tout savoir à propos du Coronavirus/Vous vous êtes totalement désintéressés de l’actualité ?

J’ai plutôt voulu tout savoir à propos du coronavirus et j’ai suivi l’actualité.

Êtes-vous sortie durant cette période ? Si oui êtes-vous sortis avec un masque ?

Je suis très peu sortie et toujours avec un masque.

Quel fut le rôle des chaînes d’information dans votre quotidien ?

Par définition, les chaînes d’information m’ont informée, j’ai pu suivre les nouvelles dispositions du gouvernement et affiner mon point de vue sur la situation.

Avez-vous connu l’ennui ? Comment l’avez-vous combattu ?

Oui j’ai connu l’ennui de nombreuses fois. Je l’ai combattu en appelant mes amis, en étant « sur mon téléphone » et en regardant des films.

Avez – vous aimé ne rien faire, rester en pyjama toute la journée, passer du lit au canapé ?

Au début le confinement ne me gênait pas, j’aimais bien rester en pyjama, regarder des films, ne rien faire mais au fur et à mesure du temps ça commençait à être long.

Vous avez aimé « l’école à la maison », les classes virtuelles ou vous n’aviez qu’une seule envie de retourner au collège.

Au début j’avais du mal à m’habituer puis au fil du temps j’y ai pris goût mais j’ai quand même envie de retourner à l’école.

 Avez-vous vu vos amis et vos grands parents durant cette période ?

Non je n’ai pas vu ni mes amis ni mes grands-parents durant cette période .

Participiez-vous aux cours virtuels ?

Oui je participe pratiquement à tous les cours virtuels.

Pensez-vous que les cours par zoom sont efficaces ?

Oui c’est une manière de garder le rythme scolaire mais ce n’est pas aussi efficace que les cours au collège.

Est-ce que vous étiez pour ou contre le déconfinement ?

Il risque d’y avoir une deuxième vague mais c’est une bonne chose de pouvoir sortir sans attestation, de reprendre l’école progressivement et de commencer à retravailler en favorisant le télétravail et, en respectant les gestes barrières.

 Shirel Serfati – 4ème C


Je m’appelle Mikhal Silvera, nous sommes le mercredi 29 avril 2020 et il est 22h08.

Le confinement commence à se faire long, mais nous n’avons pas vraiment le choix. Je m’occupe comme je peux : je dessine, je fais du sport, je fais de la musique mais les cours et les devoirs me prennent pas mal de temps dans une journée.

Je cuisine des plats que je n’avais pas forcement l’habitude de faire. J’ai même fait du pain à plusieurs reprises pour le shabbat et il était excellent !

Bon l’inconvénient est que ma peau, mes cheveux et mes ongles ne sont pas au top !

J’ai pris un peu de poids mais je sais que je vais vite le perdre en faisant un peu plus de sport que d’habitude, manger léger et le tour est joué.

Les médias me fatiguent ! Ils ne parlent que du virus, ce qui me déprime.

J’ai l’impression que le confinement n’a que des aspects négatifs :

– les restaurants, le cinéma, les magasins, les musés, les théâtres, les aéroports, les gares et j’en passe sont fermés jusqu’à nouvel ordre, ce qui est très difficile pour moi qui adore sortir.

Le pire est de ne pas pouvoir voir ma famille et mes amis.

Mes parents ne peuvent pas aller travailler, ils sont au chômage partiel, ce qui est difficile pour eux financièrement comme pour d’autres parents car leur salaire est moins important que d’habitude.

J’ai lu sur internet que plus de cent cinquante dossiers par jour concernent les violences conjugales et deux cents dossiers traitent de la maltraitance des enfants pendant le confinement, c’est horrible et intolérable.

Un soir, j’ai entendu aux informations que lorsqu’une personne décédait du Covid-19 ou d’une autre maladie, tous les membres de sa famille ne pouvaient malheureusement pas assister à l’enterrement ou même être présents auprès des proches du défunt.

Lorsque j’écoute les informations, la seule chose dont ils nous parlent c’est le nombre de personnes décédés en vingt-quatre heures… Cela m’inquiète car cette maladie peut vraiment toucher tout le monde, nos proches voire un proche d’un ami et, eux, énoncent des chiffres, des statistiques…

Depuis le début du confinement qui a débuté le 17 mars 2020, la seule chose positive a été pour moi de m’être rapprochée de ma famille et d’avoir pu discuter et échanger sur pleins de sujets, ce qui n’arrive jamais en temps normal.

Deuxième chose positive : la nature reprend sa place ! en Italie, des dauphins, des cygnes et des canards ont été découvert en train de nager dans des bassins à Rome.

Les lacs, les mers, les océans, les canaux sont beaucoup plus propres.

Les animaux profitent de l’absence des humains pour se balader sur les autoroutes, les places, les rues, les parkings.

La planète est beaucoup moins polluée sans l’activité humaine, elle respire enfin !

Troisième chose positive : le confinement nous permet de nous recentrer sur nous-même, de faire des choses qu’on n’avait pas forcement le temps de faire auparavant telles que la lecture ou le bricolage.

Le confinement permet aussi de s’occuper de soi : manger équilibré, faire du sport, se faire des soins pour la peau mais aussi, malheureusement, se faire trop plaisir : manger en abondance, jouer aux jeux vidéo…

Malgré tout, même si cela est une période difficile, ne gardons en tête que les aspects positifs du confinement.

 Silvera Mikhal – 4ème C


J’ai passé la plupart de mon temps dans un appartement en ville assez proche de paris. Je suis aussi allé dans ma maison de campagne pendant un certain temps. Le confinement se passe assez bien malgré quelques difficultés avec ma famille… Mais, en fait, cette situation m’a beaucoup rapproché de ma famille et m’a fait gagner en maturité. Mon père a été malade pendant une courte période ; nous avons eu très peur et je pense que ce sont ces moments qui nous ont rapprochés.

Ma mère était très occupée par son travail et j’ai donc dû assumer toutes les tâches ménagères et faire la cuisine. Je dois avouer que je suis devenu un bon cuisinier !

Je n’ai pas vraiment prêté attention au Covid-19 ; bien sûr, je demandais à mes parents si les informations étaient graves mais sans plus…

Je me suis beaucoup ennuyé durant le confinement mais j’ai su combattre cet accablement grâce à mes parents qui m’ont appris de nombreuses choses : la belote, le poker, la conduite sur un parking et les fameux plats de ma mère pour le Shabbat !

Il n’est pas dans mes habitudes de ne rien faire et je n’ai pas forcément aimé vivre cela. J’ai vraiment hâte de retourner à l’école !

Ilan Ganem – 3ème


Le confinement a commencé le lundi 16 mars mais ma famille et moi avions été confinés bien avant à cause des symptômes que nous avions eus ma maman et moi.

Nous sommes restées malade une dizaine de jours, puis le reste de ma famille a développé également des symptômes.

Grace à D. rien de plus grave pour nous, jusqu’au moment où j’apprends le décès d’un de mes proches, qui n’est pas de ma famille mais que j’appréciais beaucoup. Mais les mauvaises nouvelles ne s’arrêtent pas là, encore une personne proche est décédée du Covid-19. Cela m’a beaucoup attristé et c’est à ce moment que j’ai compris à quel point le confinement était important.

Le confinement n’a pas que du bon, je n’ai pas vu mon papa et mon petit frère, Rafael depuis presque deux mois et comme mon père est médecin il a apporté son aide dans un hôpital au sein d’un pôle Covid. Je ne peux donc pas le voir du tout. Mais tant qu’ils vont bien ce n’est pas grave.

Depuis le début, j’occupe mes journées comme je peux, je travaille beaucoup pour essayer de ne pas perdre mon niveau à la réouverture du collège en juin et pour ma rentrée en seconde.

Je ne fais pas que travailler, je regarde aussi beaucoup de films et de séries, je dors jusqu’à 13 heures le week-end. Je fais beaucoup de jeux de sociétés avec ma famille, je dessine, je peins…

Je fais du sport depuis le début du confinement et ça ne me plaît pas tant que ça mais ça fait passer le temps et ça me dépense vu que je ne fais pas grand-chose de mes journées.

Je ne suis pas beaucoup sortie, juste à la pharmacie, deux fois, pour mes médicaments contre les très fortes allergies que je fais au pollen et je suis choquée du monde que j’ai pu croiser dehors.

Je ne suis pas du tout casanière, je déteste donc rester enfermée à la maison pendant une si longue période, en plus je ne peux même pas voir mes amis. Heureusement que j’habite dans une très grande maison avec un jardin, je passe donc la moitié de mon temps dehors.

J’espère tout de même que la vie normale reprendra rapidement et que tout cela sera derrière nous.

Léa Dibo-Cohen – 3ème A


Ce jeudi 12 mars 2020, le président de la France a fermé les écoles. Au début cela avait un goût de vacances prématurées mais j’ai très vite déchanté. Le mardi suivant c’était le confinement. J’étais coincée chez moi avec mes parents mon frère et ma sœur. La première semaine, après cette instauration, a été dure. Les devoirs affluaient trop rapidement et nous n’arrivions pas à suivre. Au fil du temps, je me suis grandement rapprochée de ma famille notamment de ma petite sœur. Le confinement nous a dévoilé une nouvelle facette d’elle. Elle était à fleur de peau et n’arrivait plus à contrôler ses nerfs. Pour l’aider, ma mère ma sœur et moi-même avons fait du yoga. Désormais, quand elle sent que la colère monte, elle respire profondément et cela la calme. Petit à petit on s’ennuyait de plus en plus. Pour s’occuper, on a refait tout le jardin, on a réalisé des activités manuelles et on a beaucoup lu. L’école virtuelle, c’était dur à suivre. On n’avait pas vraiment le temps de prendre des notes ou de noter quoi que ce soit. Au début je sortais pour faire des courses mais après avoir vu les infos nous respections les règles.

Chloé Zelaznik – 3ème A


Dan Béraca 1 Dan Béraca 2 Dan Béraca 3 Dan Béraca 4

Dan Béraca – 3ème B


LE PREMIER JOUR DU RESTE DE TA VIE

DECONFINER LE CONFINEMENT

Le déconfinement ce sera dire adieu au beau temps
Car la pollution reviendra
Mais si ça veut dire
Que j’irais au McDo prendre des frites
Moi je dirai OUI !
Je regarderai un film le matin
Pour manger sushi le midi
Et re-regarder un film
Pour manger pizza au diner
Avec un dernier film le soir
Je viderai mon porte-monnaie
Car ça coute cher de se faire plaisir

Dan Benlolo – 5ème B


                                                                                                           (2007- ????)

 Je pense que dès que le confinement cessera, je ferai tout d’abord attention ; le virus sera encore présent, je ferai donc les choses tranquillement et sans précipitation. Selon moi, le confinement n’aura servi à rien si lorsqu’il sera loin on sort directement. Sinon, quand le confinement cessera et que le virus sera devenu moins dangereux, je verrai ma famille car cela fait longtemps que je ne l’ai pas vue. J’irai, aussi, manger au restaurant car cela m’a beaucoup manqué. Enfin, je sortirai faire de la trottinette pour respirer l’air des rues de Paris et profiter du soleil et du beau temps. Ce seront les principales activités que je ferai à la sortie du confinement.

Sarah Halimi – 5ème B


LA FIN DU CONFINEMENT

A la fin du confinement, je reverrai mes amis, ça va être la folie !
Je mangerai au Mac Do, ça ne sera pas trop tôt !
Je reverrai mes grands-parents, quel soulagement !
Je prendrai l’air, ça va me plaire !
J’achèterai des nouvelles lunettes chez l’opticien du coin, ce sera trop bien !

Eva Belhassen – 5ème B


Aujourd’hui on entrevoit une lueur d’espoir car le 11 mai la fin du confinement a été annoncée. Depuis, j’ai dans l’idée de faire pleins de choses différentes.

J’irai faire des promenades interminables ! plus de limitation d’horaire ! Enfin libre !

Je rendrai également visite à ma famille pour prendre de leurs nouvelles.

J’adorerais voir toutes mes amies et nous sortirons nous balader et prendre l’air, ce qui nous a tellement fait défaut depuis deux mois.

Pour les grandes vacances, j’espère que je pourrais partir avec mes cousins comme chaque année. Auparavant, j’irai faire du shopping pour acheter des vêtements et des maillots de bain pour être prête pour le départ.

Voilà tout ce que j’espère pouvoir faire en souhaitant que nous n’aurons plus de soucis avec ce satané virus.

Eva Benabou – 5ème B


LE JOUR D’APRES

Le jour d’après le confinement, je pourrai
profiter pleinement.

Le jour d’après le confinement, j’irai voir
mes grands-parents.

Le jour d’après le confinement, je retrouverai mes amies
après le printemps.

Le jour d’après le confinement, ma vie ne sera
plus comme avant.

Le jour d’après le confinement, je verrai la vie
différemment.

Le jour d’après le confinement, les gens
penseront autrement.

Le jour d’après le confinement, le monde aura
changé définitivement !

 Joana Sarfati – 5ème B


Le 1er jour, je me lèverai très tôt pour profiter un maximum de ma journée.
Il ne faut néanmoins ne pas en abuser et se garder le plaisir pour les jours à venir.
Ceci dit la chose m’ayant le plus manqué est de sortir avec mes amis.
Donc je partirai sûrement vers 8h du matin.
Une fois mes amis retrouvés,
Je vais enfin pouvoir m’amuser.
Je commencerai probablement par partir au ciné et regarder le film du mariage forcé (Molière).
Une fois cela fait, nous irons manger de bonnes cuisses de poulets, bien évidemment grillées.
A la fin de la journée, chacun rentrera chez ses parents bien aimés et ira dormir, pour être en forme pour la 2nde journée.

Le 2ème jour, je serai plus tranquille et me lèverai sûrement à une heure normale de confinement.
Je partirai néanmoins très vite pour ne pas être en retard à mon rendez-vous car, oui, qui dit déconfinement dit aussi coiffeur car avec la coupe que j’ai en ce moment je ne pense pas aller très loin.
Bref, arrivé chez le coiffeur, je lui demanderai donc la même chose que d’habitude : la même coupe que j’ai en ce moment mais raccourcie. Le coiffeur laissé perplexe par ma requête me demandera surement des détails, je lui répondrai donc que je voudrai une coupe plate et courte avec à l’avant de ma tête une vague remontant vers la gauche.
Une fois coiffé, je partirai manger mais, attention, pas n’importe quoi : Des Sushi.
Car oui, cela m’avait manqué.
Une fois bien rassasié, je rentrerai chez mes parents adorés.
Une fois cela fait, je regarderai un film pour partir rêver.

Le 3ème jour : Je dormirai carrément jusqu’à midi.
Je me serais retourné toute la nuit sans trouver la position qui me convienne.
Mais bon, je serai de bonne humeur malgré mes douleurs.
Ce jour-là, je ferai une toilette plus appliquée que les autres jours. Je me baignerai autant de temps que je le voudrai et bien détendu dans mon bain, je lirai un bon bouquin.
Une fois dehors, je partirai faire du sport et ce toute la journée jusqu’à l’heure du goûter.
Une fois rentré, et pris mon goûter,
Je vais pouvoir dormir, tranquillisé, car j’aurai accompli mes plus bienfaisantes idées.

Jonas Hercz – 5ème B